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Se flexibiliser pour s’adapter à son marché
Acteur de l’Excellence Opérationnelle, le cabinet Hōrensō accompagne ses clients dans leur démarche de performances économique, permettant de réaliser des gains rapides de productivité financière.
Vouloir améliorer sa performance économique n’est certes pas une nouveauté, mais la récente crise sanitaire rebat encore un peu plus les cartes, forçant les entreprises à se réinventer pour rester viables. C’est dans ce contexte qu’intervient Hōrensō, cabinet de conseil spécialiste de l’Excellence Opérationnelle. Cette société bordelaise a été fondée en novembre 2017 par Julien Chevalier et Thomas Jubin, anciens managers dans le secteur industriel. « Notre action a pour objectif d’accompagner toutes les entreprises administratives ou industrielles dans leurs démarches de performances économiques, qu’elles puissent avoir la capacité de se flexibiliser pour s’adapter à leur marché » précise Julien Chevalier, co-fondateur et consultant. Nous proposons de mettre à disposition de notre écosystème des solutions de pilotage de la performance à travers des méthodologies de travail éprouvées et issues des meilleures pratiques industrielles provenant d’entreprises comme Valeo, Magna ou encore Volvo Trucks ».
Ce secteur du conseil en Excellence Opérationnelle, relativement concurrentiel, recoupe trois types d’entreprises : les « géants » du conseil (McKinsey, BCG), les puissants cabinets parisiens qui rayonnent partout en France, et « puis les petits, les artisans, qui ont une ambition régionale » liste le fondateur d’Hōrensō. « Notre logique de développement est régionale, voire un peu plus, avec un secteur d’intervention situé au sud de la diagonale Nantes-Marseille. Nous possédons néanmoins un réseau d’experts partout en France ».
Concrètement, Hōrensō met à disposition des entreprises les outils organisationnels et managériaux pour « booster » la performance économique. L’amélioration de la productivité démarre toujours par un diagnostic basé sur une analyse chiffrée et des objectifs mesurables en accord avec la stratégie de l’entreprise. Cependant, le pilotage de la performance reste avant tout une approche humaine avec l’application de méthodes simples, flexibles et visuelles. Dans les faits, générer de la productivité financière sur le très court terme est possible par la mise en œuvre de solutions simples, robustes, peu technologiques donc peu coûteuses.
Un autre levier de l’Excellence Opérationnelle est la montée en compétence des collaborateurs. Dans ce cadre Hōrensō propose des formations à la certification « Lean Six Sigma », un diplôme largement reconnu et valorisé dans le monde industriel qui permet de qualifier un niveau de compétences de personnes amenées à opérer de l’amélioration continue dans l’entreprise.
La consommation d’énergie : un facteur de productivité
En plus de ses activités de conseil et de formation, Hōrensō propose un accompagnement personnalisé dans les projets d’optimisation de la consommation énergétique des entreprises à travers des solutions de financement pouvant soutenir une démarche RSE déjà en place. Cette démarche séduit de plus en plus les industriels, la consommation d’énergie faisant souvent partie des leviers de productivité financière.
À une époque où les questions environnementales deviennent chaque jour plus prépondérantes, cette initiative offre de faire coup double : en pilotant les coûts à travers des actions de réduction de consommation d’énergies, les entreprises peuvent en sus justifier d’une réduction de leur empreinte carbone, que peuvent calculer des experts en « bilan carbone ». En effet selon l’ADEME, le secteur industriel représente 25% des émissions de gaz à effets de serre en France. Les solutions proposées par Hōrensō permettent aux entreprises, à leur niveau, de structurer leur démarche. « Il existe des dispositifs institutionnels qui font que les entreprises peuvent générer du gain financier à travers l’optimisation de consommation énergétique. L’environnement administratif est complexe aussi notre rôle est de guider le dirigeant dans le choix des investissements, leurs financements et leurs mises en œuvre ».
L’objectif que s’est fixé Hōrensō est bien de limiter les émissions de gaz à effet de serre, et non de remplacer une énergie peu carbonée par une autre. « Prenons l’exemple d’un célèbre parc d’attraction de la banlieue parisienne qui va prochainement installer des panneaux solaires pour réduire sa facture d’électricité, note Julien Chevalier. Ils vont produire une partie de leur énergie, mais d’un point de vue climatique, il n’y a pas de gagnants, car l’électricité en France provient à 85% du nucléaire ou de l’hydro-électrique, moins émettrice en CO2 que le photovoltaïque. Nous sommes là aussi pour accompagner les entreprises à ne pas tomber dans ce piège du « greenwashing ». Le nucléaire, c’est 10 grammes de CO2 par kilowattheure produit. L’éolien et le photovoltaïque représentent à peu près 60 grammes de CO2. La production vient de Chine et des batteries sont nécessaires pour le stockage de l’énergie. C’est une question complexe. Le but est donc de trouver un couple énergie – climat qui soit le plus pertinent pour les finances de l’entreprise mais aussi pour le climat ».
La relocalisation : un autre levier de productivité
L’entreprise girondine collabore par ailleurs avec un partenaire, Guillaume Szewczyk du cabinet Perspective Industrie, pour développer une activité de relocation de processus industriels de l’Asie vers la France. Lors du premier confinement, Hōrensō a travaillé sur un projet de relocalisation de lignes de fabrication de masques FFP2. « Plutôt que de réinventer des équipements déjà développés et exploités dans des pays étrangers, nous faisons travailler nos réseaux chinois et asiatiques pour réintégrer en France leur savoir-faire et ainsi pouvoir le dupliquer à volonté. À titre d’exemple, nous avons lors du premier confinement, identifié en trois jours un fournisseur de lignes de fabrication de masques FFP2 et en moins de 15 jours, tout l’administratif dont les dossiers de douane étaient prêts pour le rapatriement de ces lignes en France. » Souligne Julien Chevalier. « D’un point de vue climatique, l’enjeu est au moins aussi important que les enjeux économiques. Au niveau national, 50% de l’empreinte carbone de la France est liée à l’ensemble des produits manufacturés à l’extérieur du pays. Les gains d’émissions de gaz à effet de serre liés à une supply chain locale, ainsi qu’à une électricité peu carbonée (nucléaire, hydroélectricité), sont considérables. »
Vivre le changement
Un changement ne se décrète pas ; il se vit et s’accompagne. Hōrensō souhaite montrer aux entreprises que des opportunités sont possibles pour changer de pratiques. Ces opportunités se réalisent par à-coups et non par des « révolutions ». Malgré la situation économique actuelle et la crise sanitaire, les entreprises ne vont pas changer leur manière de produire. Le rôle des consultants est d’accompagner les dirigeants dans la prise de conscience des enjeux RSE et surtout de leur proposer une marche à suivre.
« J’ai travaillé 15 ans dans le secteur industriel. Les entreprises sont pragmatiques et inventives dès lors qu’il s’agit d’optimiser un compte de résultat. Aussi je pense que ces dernières doivent être incitées d’un point de vue financier afin de faire évoluer leurs pratiques énergétiques et donc leurs impacts sur le climat, et nous travaillons en ce sens, analyse Julien Chevalier. Toutes les personnes travaillant pour Hōrensō ont au moins une quinzaine d’années d’expérience à la fois dans des fonctions supports et opérationnelles et sont sensibilisées aux enjeux énergies – climat. Nous avons tous été clients et fournisseurs de ce que l’on vend aujourd’hui. Cette crédibilité est primordiale : nous misons à 100% sur la qualité de nos interventions et non pas sur la volumétrie de ventes ».
Publication originale : https://www.info-entreprise.com/horenso
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